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Ou va NPS ? Vers lui-même ou vers le peuple de gauche ?

Par Jacques Généreux • Débat européen • Mardi 14/06/2005 • 16 commentaires • Version imprimable

Gérard Filoche, aujourd’hui marginalisé par la direction de NPS parce qu’il a fait campagne pour le non (notamment avec moi et Marc Dolez dans notre tour de France en trio), rend compte de la bien étrange et inquiétante réunion nationale de NPS, le courant de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg. Nous (Nouveau monde) avons appelé, avec Forces Militantes, à l’unité de toute la minorité du PS pour transformer la victoire du « non » dans le pays en victoire du « non » dans le parti. La réponse de NPS est apparemment la suivante : nous resterons seuls jusqu’au bout ! Pourquoi, si ce n’est pour être la force incontournable, le pivot central entre la gauche du parti et les « ouistes » : en clair, le courant avec qui le prochain candidat à la présidentielle devra forcément négocier et à qui il devra donner des gages, quel qu’il soit... quel qu’il soit, c’est-à-dire partisan du « oui » ou du « non ». Si NPS devait persister dans cette posture purement tactique qui passe par pertes et profit l’immense espérance du peuple de gauche, il condamne à l’échec tout changement de direction et de ligne dans ce parti. Espérons que les militants n’accepteront pas cette posture et feront passer leur rendez-vous avec l’Histoire et le peuple de gauche avant la dérisoire et misérable question de savoir si NPS restera ou non le courant incontournable dans les marchandages internes au PS. Jacques Généreux.


Compte rendu et interrogations sur la réunion nationale
de Nps du 12 juin. Par Gérard Filoche.


Environ 600 camarades sont venus de 9 h 30 à 17 h assister à un "forum national" de Nps à Paris, à la Cité universitaire... Ils ont eu un grand mérite après cette campagne harassante que nous venons de connaître pour faire gagner le "non"... Monter à Paris après tant d’efforts depuis tant de mois, demandait une sympathique énergie. Mais il faisait beau. Bravo à toutes et tous.

L'ordre du jour de ce forum national vous a été communiqué par mel par ailleurs, il ne laissait pratiquement aucune place au débat et aux interventions de la salle...

Après les forums du matin, (un économiste invité nous a comparé les différents libéralismes...) il y eut deux interventions politiques de Christian Paul et de Thierry Mandon : ce qui m’a frappé, c’est le peu de temps consacré à l’analyse de l’immense victoire du non, à ses sources profondes, à ses origines, à sa dynamique, et à ses suites si lourdes, si durables...sur l’Europe, sur la France, sur la gauche, sur le Ps... Tout ce qui était contre la droite, le vieux Ps, la direction Hollande était plus applaudi...

L’après-midi fut fait d’une “plénière”, nous eûmes la douloureuse obligation d’entendre le “ouiiste” allemand Stéphane Colignon : après avoir défendu le oui autant qu’il a pu sur les radios françaises, en tant qu’ “européen éclairé”, (car il a mis le paquet pour contribuer à faire perdre le non) il vient nous dire que “le traité est un mauvais traité puisqu’il a perdu...” Grâce à qui ? A ceux qui ont mis le paquet contre !

Qui a mouillé sa chemise pour qu’il perde et que le résultat éclaire S. Colignon ? Il est maintenant pour une Constituante, bravo, mais pas pour nous refourguer une autre version de la constitution libérale qui a échoué, du moins j’espère... Il se félicite au passage du “oui” espagnol, hélas, si le peuple espagnol revotait, éclairé, il voterait peut être différemment, et si le peuple allemand votait ce serait “non” ! Ca, il ne l’a pas dit !

Ensuite, on a du entendre une syndicaliste flamande ouiiste... qui au détour de ses phrases laissait voir sa nostalgie de la défaite de son camp, celui de la Confédération Européenne des Syndicats versus John Monks. Qui l’a choisi ? Là je ne comprends pas, il y a mille syndicalistes de haut rang, de lutte, courageux et brillants, qui ont appelé à voter “non” dans toute l’Europe, il y a des adversaires, probablement majoritaires, de John Monks, pourquoi va t on chercher cette ouiiste ? A quoi rimait ce plateau-forum ?

Ensuite, Benoit Hamon a parlé de la belle victoire du “non”. Puis Arnaud Montebourg a fait une très jolie envolée littéraire sur l’histoire et la vie durable de Nps. Et Vincent Peillon a fait, à son tour, un grand discours d’autocélébration.

Je ressens une étrange attitude vis-à-vis de la magnifique victoire du “non” de gauche : comme s’il était sans conséquence durable, on s’en félicite, mais pas trop, comme s’il fallait qu’on le dépasse, comme si on était déjà plus loin sans y avoir été, comme si on cherchait à rabibocher les deux côtés.. du parti arbitrairement séparés à propos d’une peccadille... Mais ce n’est pas ce qu’a fait Hollande, lui, il a tiré des conséquences durables ! Il a viré ceux qui avaient eu raison de faire campagne !

Voulait–on profondément la victoire de ce “non” ? Bien sûr : elle est magnifique, pleine d’espoir, de force, c’est un non de gauche pro-européen, social, antilibéral ! Durable ! Personne n’est prêt d’oublier ce débat gigantesque, formateur, fondateur !

C’est en menant campagne que ce “non” s’est construit, car la victoire s’est arrachée, voix après voix, avec les dents, entre autre, dans l’électorat socialiste !

L’argument du “respect de la démocratie militante” ne tient pas une seule seconde puisque chacun sait que le vote a été insincère, la preuve en est que dans tous les départements des grandes fédérations qui ont voté oui à 80 %, les électeurs ont voté non à 80 %... Pourquoi se vanter de respecter une “démocratie” qui a été le fruit d’une fraude, et dont on claironne qu’elle ne devra(it) pas se reproduire au prochain congrès ? Il y a la une contradiction incompréhensible pour des politiques avertis...

En fait Nps a fait une erreur politique en ne faisant pas campagne, il fallait en être, la construire, il fallait être là en dépit du vote interne contestable, et parce que la majorité ne respectait même pas ses propres positions, parce qu’elle insultait les “nonistes”, parce qu’elle les comparait à Le Pen, parce qu’elle voyait son “oui” compatible avec celui de Sarkozy, il y avait mille motifs de raison et de coeur pour faire partie du combat majoritaire, extraordinaire qu’a mené notre peuple de gauche, notre peuple socialiste... Pourquoi ne pas le reconnaître ? Il n’y a pas de mal à “faire de la politique autrement” et à progresser ainsi !

Arnaud Montebourg écrit dans “Le Journal du Dimanche” de ce jour que “François Hollande a brisé le parti”... Quel intérêt y a t il à se réclamer du respect scrupuleux, quasiment sacrificiel, de la démocratie d’un parti “brisé” où le vote des militants a été truqué et ne correspond pas au vote massif de ses électeurs ?

J’ai donc été écarté de parole au cours du Cn du Ps par Nps (disons Vincent Peillon et David Assouline), mon intervention est quand même parue dans l’Hebdo des socialistes, mais Nps infos m’a écarté en ne la reproduisant, me censurant donc davantage que la majorité du parti... Ensuite, j’ai été écarté de toute intervention ce dimanche, en gros Nps m’a traité comme Hollande a traité Fabius, en pire, car Fabius était assis à la tribune du Cn et a pu parler, là, ils m’avaient mis au ban de la réunion de ce jour, sans explication, sans excuse, sans commentaire, ils ont même donné des explications contradictoires et embarrassées à des dizaines de camarades qui sont allés leur demander pourquoi... Il n’y a eu aucune discussion avec moi sur ce point, aujourd’hui, nul n’a proposé, comme je l’ai espéré, de corriger le tir et de me proposer d’intervenir...

Ce qui m’a un peu agacé, comme toujours, c’est un petit détail supplémentaire mesquin, c’est que David Assouline a annoncé à toute la salle, que des camarades de Nps écrivaient des livres et qu’ils étaient là sur une table et qu’ils pouvaient les acheter et se les faire dédicacer... Mais les miens n’y étaient pas, alors que, pour ma part, à chaque fois que j’ai fait une librairie, je me suis porté sur les épaules les livres de tous les camarades et pas seulement les miens... Cette exclusion bureaucratique, mesquine, est bien sûr intolérable, n’a rien à voir avec un nouveau parti socialiste pour lequel nous militons. D’ailleurs, on ne peut en vouloir aux responsables, ils rasaient les murs toute la journée. Mais comment et pourquoi s’explique t elle ? Parce que j’ai fait campagne pour le “non”... Les uns disent (en douce, jamais les yeux dans les yeux) que ça nuit au courant, les autres que c’était un désaccord... Et ils me le font payer ainsi...

Mais je réponds que presque tous les militants Nps ont fait campagne, je peux faire le témoignage de plus de 60 départements où j’ai vu les militants de Nps agir, courageusement se démener, coller des affiches, distribuer des tracts, être là aux meetings, bien sûr, venir me dire combien ils regrettaient, PARTOUT, la décision de la direction de leur courant... C’est aussi pour cela que j’ai ressenti une telle solidarité, et même une sérénité en dépit de ce déni de droit, il y avait eu au moins les deux tiers de la salle aujourd’hui qui sont venus me manifester leur solidarité, leur affection... Et qui sans doute, sont allé parler aux dirigeants sur ce point (sans parler des mels, des coups de téléphones, et je dis merci de tout coeur à toutes et tous...). Je me suis réfréné tout ce jour, je n’ai pas fait de protestation trop vigoureuse, ni d’esclandre, pas de lettre ouverte, ni d’appel, car, je ne veux, à ce stade, rien d’irrémédiable, sinon préserver, tant que ce sera possible, une chance prioritaire à l’unité, et à l’union de toute la gauche du “non” au sein du Ps. Ceci dit je partage les sentiments de camarades qui se sont dit indignés sans forcément savoir quoi faire, vu que moi même je ne bougeais pas, pour contrecarrer cette injustice perçue comme collective.

Ceci dit, cela n’enlève rien au sens politique de la chose : ce barrage de ce jour est évidemment politique et non personnel, et c’est une nouvelle erreur, après avoir refusé de faire campagne de traiter ainsi ceux qui l’ont fait. Ca diminue d’autant plus la crédibilité du discours de Vincent Peillon, car il y a eu là, un vrai malaise : une demie heure d’auto célébration de Nps, d’assurance que nous avons raison sur tout, que nous sommes les vrais, les bons, les plus justes, les plus forts, les incontournables, blablablabla, que nous ne devons répondre à aucune sirène, ne recevoir de leçons de personne, etc... Mais qu’est-ce que c’est que cette ligne ? Quel est le but ? Ou va t on ?

A quoi vont servir nos 17 % ?

Car il n’y a pas de place pour des “casques bleus” qui diraient en interne “paix mes frères” à leurs adversaires sans avoir eux-mêmes contribué à la suprématie du camp auquel ils appartiennent, ça laisse tout le monde dubitatif sur l’autorité de ces “arbitres”... Si nous sommes dans le camp du “non”, soyons lucides ! Si “la majorité a brisé le parti”, comme l’écrit Arnaud, c’est en refusant la victoire du “non” après le 29 mai !... Et tant qu’elle la refuse, la bataille du “non” et du oui” n’est pas derrière nous, elle est prolongée, il faut défendre le sens du “non” avec toute la gauche mobilisée qui l’a fait gagner...

D’où la nécessaire unité du camp du “non” au sein même du Ps.

A quoi servent 17 % dans un tel cas de figure ?

Nouveau Monde et Forces militantes nous proposent une motion commune, c’est dans la presse... On se réunit et on n’y répond pas...??? Pas un seul mot en une journée ?
J’ai un camarade qui me dit, en sortant, “mais on va faire l’unité... plus tard...” Mais si c’était vrai, il faudrait l’annoncer, la préparer dire comment et pourquoi... Ca ne se fait pas dans des coulisses de congrès dans le dos des militants, c’est maintenant qu’il faut un signe dedans et dehors pour tous ceux qui sont joyeux, mobilisés, dopés par le grand combat populaire qui a fait gagner le “non” le 29 mai...

J’ai bien entendu, en me frottant les oreilles : l’énormité : “le seul vote utile sera le vote Nps” (on n’a même pas commencé à discuter d’une contribution, encore moins d’une motion, on n’a pas répondu à ceux qui nous proposent d’en faire en commun... et “le seul vote utile sera le vote Nps ?” )

On n’a pas dit, au passage, aujourd’hui, si on abrogera les mesures de la droite ? Abrogera t on la loi Fillon sur les retraites pour en revenir à une retraite à 60 ans pour tous à taux plein, comme on l’a promis à l’unanimité au congrès de Dijon ? Abrogera t on la loi Douste Blazy sur la Sécu ? Rétablira t on des 35 h pour toutes et tous ? Haussera t on les salaires fortement ?
Dans “le projet-diagnostic” que Nps a déposé, sans débat interne, (on étaient bien les seuls en mars 2005 à considérer que cela urgeait), on ne parlait ni de la guerre d’Irak, ni de Bush, ni des 1000 milliards de dollars d’armement, on parlait de climat, d’énergie, de démographie, mais pas des retraites, ni de la Sécu, pas des 35 h ni du droit du travail, ni du périmètre des services publics... Alors, sans avoir discuté de tout cela sur le fond, aujourd’hui, on se réunit à 500 pour décréter que “le seul vote utile sera Nps” ?

Si on suit la ligne de Vincent Peillon, on refuse une unité dynamique du “non”, on retranche nos 17 % du jeu, et on laisse gagner le camp du “oui”... Y’aura pas photo !
Si c’est cela qu’on le dise !
Faisons parler d’autres syndicalistes de la Ces comme la ouiiste flamande, d’autres intellectuels partisans du oui, invitons dans nos “forums” indistinctement des ouiistes et des nonistes, comme si le peuple n’avait pas tranché, et faisons taire Gérard Filoche, bien sûr... (Je crois que j’aurais été pas mal applaudi, et si je vous disais ce que j’avais prévu de dire, il y aurait des regrets...)

Il n’y a qu’une façon de gagner ce congrès, c’est d’abord de rassembler le camp du non, puis à partir de cette dynamique, de convaincre une partie du camp du oui, lequel ne demande que cela puisque les électeurs ont tranché en ce sens, puisque le vote du 1er décembre n’était pas sincère... On ne gagne jamais en commençant par diviser son camp et en croyant qu’on va convaincre le camp adverse : d’ailleurs, il y avait pas mal de phrases des orateurs qui laissaient entrevoir qu’ils croyaient ce congrès perdu... Alors on anticipe la défaite et on garde 17 % pour les négocier ? Mais à qui ? La politique nouvelle ce n’est pas cela !

Si dedans et dehors, on voit, au contraire, on voit se construire une alliance allant de Montebourg à Emmanuelli et nous tous inclus, nouvelle et collective, sans exclusive, bien sur, sur un programme de transformation sociale alternatif, cela sera perçu comme un événement, une avancée, comme une victoire confirmant le “non” !...

Ce sera un immense espoir dans la base populaire du “non” qui nous observe, qui nous attend,qui ne désire que cela..

Et cela attirera une partie du “oui” socialiste confronté aux raisons de sa défaite
, puis confronté aux conditions douteuses de sa première victoire, et aux exigences de rassembler la gauche pour gagner en 2007...

Beaucoup d’élus vont réfléchir sur leur avenir en regardant les votes de leur circonscription...
Et pour gagner en 2007 (ou avant, car tout cela peut se précipiter), il faut unifier la gauche autour du “non” et évidemment pour un candidat du “non”... pas pour un candidat du “oui” ! ..
Pour avoir prise sur ce candidat du “non”, pour imposer une candidature de transformation sociale, d’alternative, il faut une gauche du Parti socialiste forte et unie...

Quel sens cela a-t-il, sinon, dans ces conditions aujourd’hui, de nous auto-célèbrer ?
Là où il faudrait l’unité le plus vite possible, à quoi ça sert de redire que nous étions les meilleurs ?

Vit-on comme une secte sans regarder autour de nous ?

Croit-on un seul instant que ca va marcher ?

L’idée de l’autonomie, du pivot va se transformer en girouette !

Ce serait une déroute totale, et Nps perdrait morceau par morceau, semaine après semaine dans les quatre mois à venir... Il y avait, cet après-midi d’immenses interrogations dans la salle, au fur et à mesure que se déroulaient les discours et que les militants voyaient l’unité s’éloigner, évanescente, qu’ils ne voyaient aucune réponse concrète venir...

En sortant, ce soir, des camarades s’interrogeaient et il y avait de quoi : si on fige 17 %, si on enlève 17 % de l’énergie du combat pour défendre le “non” et son sens, par simple soustraction, on redonne le parti à François Hollande, (qui se déchirera avec Strauss-Kahn): , est-ce cela que veut “Nps le pivot” ? “Le seul vote utile sera le vote Nps” ?

 En guise d’indépendance, on aura perdu, et il ne restera plus qu’ à vendre le solde dans une nuit de congrès, sans avoir menée une bataille claire, populaire, comprise de toute la gauche, et avec les militants...


Je résume : l’autonomie de Nps est une aventure catastrophique, décevante pour ceux qui ont gagné le non, décevante pour les socialistes, décevante pour la gauche qui nous regarde !

Je vous propose au contraire l’unité de la gauche, l’unité des socialistes autour du message du peuple du 29 mai et l’unité de la gauche des socialistes pour répondre aux aspirations tant de fois déçues du peuple de gauche.

Je demande à tous les camarades de bien réfléchir, il est bien sûr, encore temps, nous avons une responsabilité historique, sur Nos épaules, car une telle occasion ne se présentera pas

souvent !

L’expérience est la chose qui se partage le moins. Mais Nps ne devrait pas faire une telle erreur après avoir porté tant d’espoir. Après le 21 avril, le 29 mai confie une mission à ceux qui ont créé Nps, j’en suis, je n’agis pas, comme dit Thierry Mandon, contre mes craintes, mais pour faire avancer vraiment ce qui est souhaitable tant que c’est encore possible.

Gérard Filoche, dimanche 12 juin, 21 h

Commentaires

par BS le Mardi 14/06/2005 à 19:24

Vous nous devez l'unité.
Sinon nous ne vous le pardonnerons jamais.
Car ce "non" est d'abord une victoire des citoyens avant d'être la votre.


Re: par franck le Mardi 14/06/2005 à 22:57

je suis entièrement d'accord, mais cela semble mal parti!

Je suis d'accord avec Gerard Filoche, il aurait fallu que NPS fasse campagne. Comment faire autrement pour se faire entendre. J'ai personnellement lu les deux ouvrages , entre autres ouvrages sur le referendum, de J. Genereux que je trouve brilliant; alors pourquoi n'est - il pas intervenu sur les chaines de télés qui ont diffusés une piètre falsisfication de débat démocratique? Est-ce que les médias sont impénétrables à ce point? J'ai voté non dans l'espoir d'un meilleur texte et je suis en accord avec ce que dit J. Genereux dans son dernier livre.Mais alors soyez sereins de grâce messieurs! et partez de discussions saines et productives comme ce qu'il a fait et oubliez vos querreles de clochers et mettez -vous enfin , UNE FOIS POUR TOUTES  et pour l'avenir, au ervice de ce que la population a dit. C'est vous ET VOUS SEULS qui nous représentez! Vous avez notre confiance. Mais , pour ma part vous ne l'aurez qu'une fois! Merci de travailler encore et encore dans un même but.


L'unité, pourquoi pas, mais ... par Simon le Mercredi 15/06/2005 à 12:23

Je suis de ceux qui regrette que Gérard Filoche n'ait pas pu s'exprimer à la tribune. Cette mise à l'écart unique d'un de nos membre du BN est profondémment douteuse pour ne pas dire plus.

Les deux courants minoritaires du congrès de Grenoble faisaient ensemble 24% et réunis au sein de Nouveau Monde n'en ont fait que 16.

L'union des NON, pourquoi pas, mais de toute façon et en toute hypothèse, les minorités ne pèsent que 40% avant le congrès, la majorité doit donc se chercher du coté des ouiistes résignés (pas ceux qui nous ont insulté). Il est facile de proner l'unité, alors que NM a explosé en 3, que le département du Nord partira peut être vers d'autres cieux plus majoritaires au prochain congrès. Aujourd'hui, PRS dépose des listes aux élections universitaires sur demande de Mélanchon, uniquement pour emm.... les Emmanuellistes de l'UNEF. Et vous croyez que ce petit monde va comme par miracle se rassembler. Ca me semble illusoire.


Re: L'unité, pourquoi pas, mais ... par BS le Mercredi 15/06/2005 à 15:00

Sauf que ce coup-ci ils font ça sous le regard attentif et critique de centaines de milliers d'électeurs de gauche qui ne tolèreront aucun écart.
Nos attentes sont fortes. Et ces querelles d'ego tellement dérisoires.


Soutien à Gérard Filoche par Furacci le Mercredi 15/06/2005 à 18:22

Electeur socialiste et de gauche de toujours, j'ai soutenu les campagnes de François MITTERRAND depuis 1974 et je ne comprends pas l'ostracisme actuel développé à l'encontre de Gérard Filoche.

Le NON de GAUCHE très majoritaire, en dépit des des puissances médiatiques débridées, des manoeuvres d'appareil des partis officiels, des intimidations et culpabilisations diverses, devrait pourtant conduire nos camarades socialistes de tous courants au bon sens.

La victoire du NON est limpide et puissante dans sa signification:

- le Peuple de Gauche et la population française disent halte au libéralisme,

- La Gauche doit s'unir de toute urgence pour battre les libéraux en 2007,

- TOUTES les forces de gauche doivent être fidèles au message des urnes,

- Le parti socialiste doit, enfin, retrouver sa base ouvrière, employée, fonctionnaire,

- Le PS doit lutter pour plusde Social et moins pour le "sociétal" !

Voilà les conditions simples et claires  qui nous permettront de retrouver notre idéal et les victoires face aux libéraux nationaux et européens.

JAURES revient, ils sont devenus fous !

 


par Aliocha le Mercredi 15/06/2005 à 21:12

Nous, l'électorat du non pro-européen qui ne sommes pas socialistes, nous assistons consternés aux querelles intestines de l'establishment PS.
Pourtant nous souhaiterions voir aux commandes un Laurent Fabius, parce que sa stratégie est la bonne, effectivement, et qu'il est le seul homme d'Etat à la défendre.
Que faire, de l'extérieur, pour aider votre courant ?


Re: par Aliocha le Mercredi 15/06/2005 à 22:51

Rectificatif : la question qui précède s'adresse à Jacques Généreux.


Re: Soutien à Gérard Filoche par fafa le Dimanche 16/10/2005 à 03:25

_donc tu inclus dans tes 54% les chasseurs, les routiers, les frontistes, les cocos, les anars, le peuple de gauche.

_Tu crois sérieusement que Laguiller, déjà candidate, Besancenot, Bové vont te céder la place? Buffet, passe encore, mais les autres? Et Chevenement? Sois sérieux. En passant, ton non a décomplexé les libéraux

_Cette sociologie, c'est du raffarinage inversé!

_D'accord sur le social. Mais alors il va te falloir applaudir Zapatero à deux mains, et rayer la motion NPS.


La suite ? par Emmanuel le Vendredi 17/06/2005 à 00:16

  Bonjour,

  Nous avons eu droit au déni du vote par l'interprétation fallacieuse de la plupart des commentateurs et des élites politiques, qui sont sourds et aveugles ou qui feignent de l'être.

  Le refus du TCE, clairement exprimé par les peuples français et néerlendais, ne s'arrêtera sans doute pas aux frontières de ces deux pays : là oú un référendum est prévu, l'opinion publique semble se rallier progressivement au NON (cf. article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/europe/20050616.FIG0045.html), même s'il faut rester prudent.

  Beaucoup de partisans français du "NON de gauche" attendent des réponses claires, non pas de l'appareil PS actuel dont les dirigeants rivalisent d'incurie et de mépris, mais de ceux qui ont soutenu, activement ou pas, le NON au sein de ce parti.

  Pour l'heure, je suis sceptique, mais je ne veux pas abandonner l'idée d'un rassemblement, dont je sais pas la forme qu'il prendrait, mais dont le caractère impérieux est clair. Messes basses, informations contradictoires, coups de couteaux entre ex-amis : cela m'irrite au plus haut point, et fait le jeu de ceux dont on veut se débarasser politiquement.

  Ne souhaitant pas rester les bras croisés, et vivant à l'étranger, j'ai décidé d'adhérer au PS : je vais voir ce qu'il en ressort.

  Emmanuel, San Francisco


Re: reviens Léon par golden gate le Dimanche 16/10/2005 à 03:17

Reviens en Europe. 27 millions de pro-constitution t'attendent pour discuter


faut-il encore croire au ps ? par théo le Mardi 21/06/2005 à 09:49

Monsieur Filoche j'admire votre ténacité et votre combativité mais j'avoue avoir du mal à comprendre pourquoi vous vous accrochez tant au parti socialiste.

Quand au NPS d'aprés votre descrition il devra bientôt ressembler au PS tout court: un club pour faciliter la carriére de quelques ambitieux dont lhorizon politique semble osciller entre deux eaux au gré des vents.

Bon courage et continué votre combat nous avons tous besoin

théo agent RATP et militant CGT


Affligeant par gta le Dimanche 26/06/2005 à 18:36

J'avais de l'estime pour Gérard, mais la violence et la mauvaise foi de ses propos sont consternant.

Décidement, on en se défait pas facilement de sa formation politique initiale et ici, chassez le fractionnisme et il revient au galop

Le nombrilisme et la victimisation de ce texte sont affligeants et mensongers.

Pour avoir vécu la journée du 12 juin, si Gérard avait voulu prendre la parole dans un atelier ou dans une scéance pleinière, il aurait pu le faire.

Mais il ne l'a pas fait, voulant certainement passer pour la victime

Quand Gérard remet en cause la ligne de nps sur le réferendum, en insinuant qu'elle a été imposée par le haut : c'est faux

A Paris et dans les autres fédérations, des AG se sont tenues dès décembre 2004 pour valider cette ligne politique et le débat a eu lieu

La ligne de Gérard a été minoritaire, comme souvent ....

Ce texte et l'attitude de Gérard sont significatifs d'une entreprise destructrice envers nps : c'est une démarche caractéristique de vieux politicards, pas de nouveaux socialistes


Re: Affligeant par sergio le Mardi 02/09/2008 à 22:09

Je réagis après 3 années du NON populaire et résistant au tCE giscardo-hallandien ou sarkosysto-royalien , avec stupeur devant ce gente de phrase " osons la france et l'Europe sans tabou ..."
Si ce n'est pas de la rhétorique creuse et de la communication de pub qui annonçait déjà la campagne de "désirs d'avenir" et des marketeinjes en images, couleurs de jupes et petites phrases sonores et sybillines , qu'est-ce que c'était que ce slogan écrit alors sur ce blog ?

Heureusement avec tous les dégâts commis par l'Ue et les libéraux de droite et de gauche ralliés à Sarko ou hésitants , avec toute l'impuissance manifestée en diplomatie , en économie et toute la nuisance en matière de dérégulations aveugles , régressives (dumpings) et barbares ( financement des protections -sécu- et retraites compromis car les plus fortunés ne sont plus mis à contribution,etc,...) , on pourrait aujourd'hui transposer satiriquement ce type de phrase par :

"osons la france et l'europe des multinationales et la novlangue imposée à tous !"
" osons les "states" busho-sarko-otaniens et les "trades" sans complexes : le fric aux plus forts ! Normal !"


Et le projet ? par mickael le Lundi 15/08/2005 à 23:40

Salute Camarades,<br /><br />Gérard , je ne suis plus étonné de tes réparties.Moi, en tant que militant socialiste actif je n'ai que foutre de vos états d'ames politicards. Je suis au NPS , pas pour les têtes d'affiches , mais pour le contenu .<br />ce qui m'intéresse vois tu c'est le projet politique que l'on va proposer à nos futurs générations , et il faut se bouger le cul , et l'analyse des personnes affiliés aux idées NPS , fait de plus en plus de succès , osons la France et l'Europe de demain sans tabou , ni mensonge . Le peuple attend un message positif, la solidarité n'est pas morte, elle attend qu'on la réveille !<br />


Re: Et le projet ? par fafa le Dimanche 16/10/2005 à 03:19

Ouai, bof. La grosse rhétorique du "pas de candidat". Qui, pour avoir une majorité, s'alliera, et roule avec Fabius. Pourquoi ne pas s'allier?


Re: Re: Et le projet ? par francis le Vendredi 09/12/2005 à 18:45

Aprés le grotesque congrés du Mans qui reflète la non prise en compte du vote des francais contre le liberalisme sauvage , le parti socialiste et ses

carrieristes libéraux sont en train d'anéantir les espoirs de millions de gens

et de conduire la gauche française à la plus grande "Branlée" electorale de son

histoire.

Populistes et Actionnaires vous avez de beaux jours en perspective.

Francis . ouvrier intérimaire



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