L'Autre Société.
nouvelle ed. en poche. du Socialisme néomoderne, à paraître en février 2011,
coll. Points-Essais, Seuil,
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Ce livre est la suite de La Dissociété, ce que traduit très mal le titre un peu abscons que j'ai donné à sa première édition ! Il sera bientôt épuisé en grand format [avis aux collectionneurs d’éditions originales ;-)) ] Je prépare une nouvelle édition en poche qui paraîtra en février prochain, sous le titre : L’Autre société. Ce titre exprime mieux le contenu puisqu’il s’agit de poser les principes complets de l’alternative à la dissociété de marché. En poursuivant et en approfondissant la démarche initiée dans La Dissociété : refonder le discours politique et économique sur une « anthropologie générale » c’est-à-dire sur tout ce que nous enseignent les sciences physiques, humaines et sociales sur le fonctionnement des êtres humains et des sociétés humaines. Vous pouvez en consulter de larges extraits ici : http://neomoderne.fr. L’opus 3 de cette série, La Grande Régression parait en octobre 2010.
1. Présentation de l’éditeur
Le culte de l’individu auto-construit et la mondialisation du capitalisme libéral n’ont pas accompli la promesse moderne de l’émancipation. Elles ont juste défait les liens sociaux, sans lesquels aucune liberté ne peut grandir. L’hyper-libéralisme engendre une dissociété violente et désordonnée. Et face aux désordres, les nouveaux « libéraux » organisent le retour vers un ordre pré-moderne, mélange de répression policière, d’intégrisme religieux, de contrôle communautaire et d’abrutissement dans le travail.
Le défi politique du XXIe siècle est de penser un ordre social qui n’effacerait pas trois siècles d’émancipation. Il nous faut abandonner l’illusion d’une construction libérale de la société pour engager la construction sociale de la liberté. Or, tel a toujours été l’essence du projet socialiste, de Leroux à Blum, en passant par Marx et Jaurès. Les multiples dévoiements de ce projet ne le disqualifient pas ; ils exigent sa refondation néomoderne : une nouvelle modernité dont les principes politiques ne découlent plus du mythe moderne de l’individu autonome, mais de la réalité anthropologique de l’être social.
À la lumière des sciences humaines, et à l’opposé d’une gauche « moderne » qui s’attarde à courir derrière des idées libérales dépassées, l’auteur dessine un socialisme qui dépasse la modernité pour en accomplir la promesse, qui offre un nouvel avenir à la liberté.
Cet ouvrage est le deuxième opus d’une refondation anthropologique de la philosophie politique inaugurée par La Dissociété (Seuil, 2006), dont la nouvelle édition revue et augmentée est parue en poche en 2007 (coll.Points-Essais)
2. Vos commentaires
merci de travailler pour nous
évidemment que tout ça amène à la violence quand on défait la cohésion sociale, la redistribution, qu'on détricote le collectif, que chacun est devant sa télé (Stiegler l'explique très bien aussi), que chacun est individualisé en consommateur à séduire par les pubs…
je vous lirai avec plaisir.