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Texte de la 4e de couverture
On connaît tous la rengaine de l’impuissance : « Dans une économie mondialisée, le gouvernement d’un seul pays ne peut plus faire grand-chose pour contrer le pouvoir de l’argent et des marchés. Ne songez donc pas à faire payer les riches, à mater les spéculateurs ou à présenter la facture des crises aux vrais responsables ! Ce n’est plus possible, et les peuples doivent accepter la régression sociale nécessaire pour payer la crise à la place des banquiers et des rentiers qui l’ont provoquée ! C’est ignoble, mais c’est ainsi : on ne peut pas faire autrement ! »
Eh bien, Nous on peut !, comme l’explique ce bref précis d’économie politique à l’usage du simple citoyen. « Nous », c’est-à-dire l’autre gauche incarnée ici par le secrétaire national à l’économie du Parti de gauche et par le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui préface l’ouvrage. Avec le talent pédagogique qui fait le succès permanent de ses livres d’économie, Jacques Généreux montre que la mondialisation néolibérale n’est pas une fatalité : c’est un processus politique entièrement commandé par des gouvernements nationaux qui font en réalité ce qu’ils veulent. Il explique comment un gouvernement déterminé peut se débarrasser des spéculateurs, reprendre le contrôle de la finance, surmonter la crise de la dette publique, s’affranchir du carcan imposé par les traités européens, sans même sortir de l’Union européenne ou de l’euro.
« Donnez-nous une semaine, un mois peut-être, et, en voyant ce que, nous, on peut faire, tous les Européens sauront aussitôt que le seul et unique obstacle à une autre politique… c’est leur gouvernement. »
Table des matières
Place au peuple ! Préface de Jean Luc. Mélenchon
1. Face à la rengaine de l’impuissance (introduction générale)
2. La politique gouverne toujours l’économie
Quand, pourquoi, comment ? Les trois âges du capitalisme
Qui a passé les menottes aux États, et dans quel but ?
Qui perd réellement du pouvoir ? Les citoyens, pas les États !
Le cas singulier de l’Union européenne
La seconde victoire politique du néolibéralisme
La mondialisation qui n’a pas eu lieu
3. Comment gouverner face aux banques, face aux marchés, sans faire payer aux peuples les crises de la finance ?
D’où viennent les crises du capitalisme ?
La déraison de la finance libre
D’où vient la crise contemporaine ?
L’origine de la crise de la zone euro : la crise privée changée en crise publique
Comment les gouvernements de l’UE se servent des crises
Comment gouverner face aux banques et aux marchés financiers ?
Comment surmonter la crise de la dette publique ?
N’ayez pas peur des représailles
4. Faut-il sortir de l’euro ? Comment s’affranchir de l’eurolibéralisme sans sortir de l’Union européenne ?
La nécessaire refondation de l’Union monétaire
L’Union monétaire est devenue l’instrument d’une régression économique et sociale
Ce n’est pas l’euro qui engendre la crise, mais le capitalisme et les politiques néolibérales
Le retour d’une monnaie nationale n’est pas nécessaire pour mener une politique nationale autonome
Une stratégie alternative : sortir du traité de Lisbonne en restant dans l’Union européenne.
Les options possibles face à un éventuel éclatement de la zone euro
En guise de conclusion : la révolution citoyenne passe par le bouleversement des possibles
Bonjour,
Heureusement qu'il y a des gens comme vous pour sortir du discours dominant. A l'évidence, les faits vous donne raison.
J'entendais ce matin à la radio (sur france culture) un éminent personnage qui a inspiré l'euro et les traités européèns actuels. Il disait qu'il se sentait un peu berné. La proposition était l'union économique et monétaire. Hors on a eu l'union monétaire, mais pas l'union économique.
Quand donc l'ensemble de la gauche admettra qu'elle s'est fait avoir avec les traités européèns libéraux?
J'attend votre livre avec impatience.
Merci