Offensive du "oui"? Raffarin obligé de reconnaître qu'il a menti sur la baisse du chômage ! François Hollande accuse la majorité de la gauche de faire le travail de Le Pen... Une tribune de Gérard Filoche
Oui, il y a un lien étroit entre le texte et le contexte, oui, derrière le
projet de constitution, c'est la politique libérale de Chirac et Raffarin qui
est en jeu !
Nul ne peut et ne pourra déconnecter la défense de l'Europe du combat contre le
chômage, les inégalités, les délocalisations, le dumping social.
Il faut sauver l’Europe de cette Constitution, ce sera la fierté de
La France ne sera pas isolée mais courtisée, les peuples, jusque là non
consultés, nous applaudiront et suivront notre exemple !
Si les "ouiistes" veulent
gagner qu'ils commencent par amender
Que Chirac fasse de la propagande
pendant deux heures jeudi soir, sur TF1, est étonnant : n'a t il pas
commencé l'année en disant que "le vote du referendum n'était pas
politique" puis en se contentant d'argumenter sur le fait que le
"non" était "une connerie", le voilà qui a besoin de deux
heures pour imposer une constitution qui selon lui va durer des
"décennies"
C’est Chirac qui a signé la
constitution, c’est Chirac qui convoque le referendum et nous refusons de «
dissocier » la constitution et la politique libérale de Chirac, elles vont de
pair, elles s’emboîtent totalement.
Si nous avons une occasion de sanctionner Chirac en même temps que de repousser
un texte dangereux et ultra-libéral, c’est bien le 29 mai. Déjà, en
2003, la majorité des Français a désavoué Chirac dans la rue, en 2004, elle l’a
fait dans les urnes, elle peut et doit le refaire le 29 mai 2005.
Pourquoi attendre 2007 ?
On ne veut ni de ces “décennies de
libéralisme en Europe”, ni deux ans de libéralisme en plus en France.
C'est ça qui fait la force du "non" de gauche : le rejet du
libéralisme.
Car 79,9 % des ouvriers, 73,5 % des employés, 69 % des agriculteurs,
63,5 % du secteur public, 59 % des électeurs socialistes, 75 % des électeurs
des verts, les électeurs du PC et de l'extrême gauche, les salariés de
Cohn-Bendit qui n'a pas lu la constitution anone qu'il faut "mettre Keynes
à Bruxelles" alors que
On est stupéfaits d'entendre un homme
de gauche comme François Hollande utiliser n'importe quel argument :
devant
On est stupéfaits d'entendre le même
dirigeant en appeler à Chirac pour défendre le "oui" : est-ce
que ça ne nous a pas suffi de voter Chirac en 2002, pour lui qui a attaqué nos
salaires, nos retraites, notre Sécu, les 35 h, le code du travail ?
On est stupéfaits d’entendre François
Rebsamen, n°2 du Ps en appeler lui aussi à Chirac et se plaindre au CSA que
trop de temps soit donné au « non » de gauche et pas assez à Le Pen !
On est stupéfait de la déclaration du club “Témoin “qui parle du “non de Le Pen
à Fabius”..
On est stupéfaits de la déclaration de François Hollande :
« si Le Pen se fait discret c’est que d’autres font le travail à leur place ».
S’il y avait des raisons pour des socialistes de sauver l’honneur et de
défendre un « non socialiste » au cœur du non de gauche, les voilà !
Au cœur de la majorité de gauche qui est pour le « non », il est bon et
prophétique, utile, courageux, que des socialistes se fassent entendre, ils
contribuent non pas à diviser le parti, mais à ne pas l’isoler de la majorité
de la gauche. Ils contribuent à préparer un rassemblement de la
gauche où le « non » sera majoritaire. Ils ne sont pas seulement utiles mais
irremplaçables. Ils contribuent à aider notre parti pour une nouvelle
donne de l’après-29 mai. Car pour écrire le projet socialiste 2005, 2006, 2007,
il faudra aussi être représentatif de ce « non ». Le rassemblement de la gauche, demain, devra être coloré du
“non-socialiste”.
C’est
ce que nous faisons, Marc Dolez, Gérard Filoche et Jacques Généreux, en faisant un tour de France socialiste des 20
régions, en dix semaines de
Nous sommes déjà passés, partout avec
un grand succès, des salles pleines,
par
Nous sommes le 11 avril à Tours, le 12 à Marseille, le 14 à St-Nazaire, le 15 à
Nantes, Angers et Le Mans, le 18 à Limoges, Tulle, Guéret, Sarlat. le 19 à
Bordeaux et Pau, etc, etc.
Gérard Filoche. Le 11
avril
Retrouvez les contributions de Gérard Filoche dans
Démocratie et Socialisme
Je suis triste et désemparé de voir mon pays contre la loi de l'évolution, tout nous montre que nous allons vers un processus d'unité mondiale, je ne peux pas croire que mon pays va voter non à l'unité Européenne, c'est montrer l'mmaturité et la peur du changement !
Chaleureuses amitiés
Michel Bonnet
Une ére nouvelle, une morale nouvelle, des dirigeants nouveaux
Parler d’« autorité morale » dans le monde d’aujourd’hui semble être paradoxal. Presque tous les jours, la une des journaux relate la disgrâce. La chute, l’emprisonnement , ou la démission forcée d’un dirigeant politique, d’un chef d’entreprise, d’un chef religieux ou d’une communauté quelque part dans le monde.
La corruption de l’autorité prend diverses formes. Certains se servent de leur pouvoir pour amasser des richesses, éliminer leurs rivaux ou obtenir des faveurs de l’autre sexe. D’autres arguent de leur autorité pour défendre tel cause particulière aux dépends d’autres idées. D’autres encore se soucient plus des privilèges que leur confère leur appartenance à un parti que de chercher la vérité où ne veulent dominer que pour manipuler ou exploiter les autres. D’autres, enfin, profitent abusivement de leur situation privilégiée parce qu’il n’ont pas réfléchi au vrai sens du pouvoir.
La moralité du pouvoir est importante. Dans certains pays, l’effondrement de l’économie toute entière s’explique par différentes formes de corruption au niveau du gouvernement et/ou des entreprises. D’autres dirigeants ont fait la guerre pour conserver le pouvoir, satisfaire leur égo ou maintenir les privilèges d’une tribu ou d’une classe particulière. Au niveau local, des dirigeants privés de tout sens moral ont détournés les fonds de développement destinés à leurs communautés, conduit de mauvaises politiques et attisé les haines ethniques ou religieuses.
Etant donné qu’il y a toujours eu dans l’histoire des dirigeants malveillants et égoïstes dans tous les pays du monde, on peut difficilement parler d’une augmentation de la corruption. Il est néanmoins possible de suggérer que ces derniers sont les plus visibles du fait des progrès de la technologie de l’information, de l’influence croissante de la société civile et de la plus grande autonomie des peuples à travers le monde.
Ceci nous rappelle un point important : nous vivons une époque nouvelle, celle de la transition entre l’ancien ordre mondial et le nouveau. Chaque jour nous apporte de nouvelles preuves de l’effondrement du passé et de l’éclosion de nouvelles idées et institutions.
Face à la corruption apparemment croissante du pouvoir dans le monde, de groupes et d’organisations ont commencé à faire campagne en faveur d’une plus grande transparence dans la prise de décision, de l’application du droit, de l’indépendance de la justice et d’autres réformes démocratiques.
Ces efforts sont plus que nécessaires. Pourtant, ce ne sont que des palliatifs qui ne répondent pas à la question fondamentale suivante : qu’est-ce que l’autorité morale dans un monde interdépendant ?
Pour répondre à cette question, nous devons examiner la nature de la morale elle-même. Les baha’is croient en la dualité de la nature humaine. D’un coté elle est centrée sur le monde matériel, c’est-à-dire tournée vers les besoins physiques élémentaires : survivre, se nourrir, avoir un toit. De l’autre, elle est spirituelle. Ce coté spirituel, qui procède du fait que l’homme, créé par Dieu, a une âme douée de raison, suscite chez lui l’amour, la compassion et l’altruisme.
Sans cette prise de conscience fondamentale, la plupart des initiatives de nature à promouvoir la morale seront vouées à l’échec parce que occultées par les idées contemporaines sur la relativité des valeurs, rationalisées par le jeu des intérêts personnels ou exploitées par les rivalités de partis. Toutefois, une meilleure compréhension de la réalité spirituelle de l’homme ouvre le chemin vers le sens de l’autorité morale.
Autrefois, notre réalité spirituelle trouvait son expression dans l’invitation à aimer son prochain ou à se soumettre à la volonté de Dieu. Aujourd’hui, elle s’exprime pleinement dans le concept de l’unicité de l’humanité, ce principe qui définit l’intégration et l’interdépendance du monde actuel.
Concrètement, ce principe étend la notion d’amour du prochain à l’échelle du village planétaire et appelle un nouveau type de dirigeant que l’on peut définir comme un « dirigeant moral »
Une fois encore, il faut faire la différence entre le passé et aujourd’hui. Trop longtemps, l’autorité a été considérée – tant par les dirigeants eux-mêmes que par leurs partisans – comme synonyme de pouvoir et de domination sur les autres. Ces dirigeants ont plutôt asservi ceux qu’ils étaient censés servir. Ils ont souvent cherché à sur-centraliser le processus de prise de décision ou obligé les autres à se soumettre. Sous une apparence d’écoute attentive, ils visent réalité à promouvoir leurs idées et à dominer les autres. Ces types de pouvoir englobent l’autocratie, le paternalisme et le totalitarisme ainsi que la manipulation des médias.
Selon la nouvelle définition de l’autorité, les hommes au pouvoir doivent aujourd’hui se soucier avant tout de servir leur communauté plutôt que de défendre leurs idées, leurs carrières ou leurs privilèges. En d’autres termes, la première caractéristique d’un dirigeant moral doit être de servir la communauté plutôt que de la dominer. Sa principale obligation doit être de servir au mieux les intérêts de l’ensemble plutôt que ceux d’un parti, d’une idéologie, d’une tribu ou d’une corporation.
L’autorité morale se reconnaît aussi par la recherche de la vérité dans une situation donnée avant d’agir, (au lieu de camper sur des positions préétablies et partisanes) l’importance accordées aux processus décisionnels fondés sur le consensus, la capacité à inspirer et à encourager une action constructive à la base et la faculté de voir « la fin dans le commencement », c’est-à-dire d’être visionnaire.
D’une manière générale, l’autorité doit approuver les idées sociales progressistes qui découlent du principe d’unicité de l’humanité en s’engageant à respecter les droits de l’homme, comprendre les instruments nécessaires au renforcement de la cohésion et du bien-être de la société, reconnaître sans ambiguïté l’égalité des femmes et des hommes et rejeter totalement toutes préférences fondées sur la race, l’appartenance ethnique, la croyance religieuse ou l’origine nationale.
Le concept d’unicité de l’humanité pose inévitablement des questions sur le rôle des partis politiques. Bien que ce rôle ait été, historiquement, défendre les intérêts de circonscriptions longtemps laissées pour compte et de susciter de nouveaux courants de pensée, les nouvelles réalités de l’époque ainsi que les innovations dans les domaines de la technologie de la communication et de la science de l’organisation, les rendent de plus en plus superflus. Par ailleurs, les aspects négatifs de l’esprit partisan sont plus que jamais présents : tendance à mettre l’intérêt personnel au-dessus de l’intérêt général, possibilité d’acheter son influence et propension à vouloir gagner le combat politique même au détriment de la vérité.
Enfin, on réalisera que l’esprit partisan est aujourd’hui, avant tout, un facteur de division alors qu’à l’heure de la mondialisation, de l’interdépendance écologique et la présence d’armes de destruction massives, notre principal objectif devrait être l’unité.
La caractéristique sans doute la plus importante de l’autorité morale est la véracité. « La sincérité est la base de toutes les vertus de l’humanité » dit Abdu’l-Bahà. « Sans sincérité, le progrès et le succès d‘une âme dans les royaumes de Dieu ne sont pas réalisables. Lorsque cet attribut saint est établi en l’être humain, toutes les qualités divines seront également atteintes».
Bien entendu, le problème aujourd’hui est de savoir quand les dirigeants recherchent sincèrement la vérité et quand ils ne le font pas car tous les dirigeants d‘aujourd’hui rendent hommage à la véracité. A cet égard, il est utile une fois de plus de comprendre la nature spirituelle de la réalité. Comme le dit Abdu’l-Bahà, la sincérité est au cœur des autres vertus.. On lit dans les écrits baha’is que : « … c’est par ses bonnes actions que l’on prouve la vérité de ses paroles ».
Nous revenons alors à la réalité de l’âme humaine et au but fondamental de notre existence qui est d‘acquérir des vertus spirituelles. A mesure que les individus progressent sur le plan spirituel, ils acquièrent la capacité de distinguer les actes vertueux de la fausse rhétorique.
Article de la revue de la Communauté Internationale Baha’ie One Country, mis en page par :
La Terre n’Est qu’Un Seul Pays.
Association loi 1901
N° 1 Val des Muriers 83590 GONFARON
Tél ; Fax : 04 94 78 33 90 P. 06 08 32 70 96 ; mel : mb19@wanadoo.fr
Site : http://perso.wanadoo.fr/mb19/ ; http://teusp.free.fr ; www.religare.org