« La vie, la
santé, l’amour sont précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas?», par Gérard Filoche (Ed.JC.Gawsevitch,288pages,18,90 €)
CPE et CNE étaient deux arbres qui
cachaient la forêt de la réécriture des 3 851 articles du Code du travail
prévue par M. de Villepin.
Le CPE a été retiré mais qu’en est-il
des autres attaques contre le droit social ? Nicolas Sarkozy, qui appelle
« à la rupture », ne cesse de proclamer qu’il est favorable à cette
destruction de 120 ans d’acquis sociaux. L’Ocde reproche au gouvernement
français d’avoir cédé à des « groupes de pression vociférants » qui
auraient empêché de flexibiliser le travail. Le Medef, lui, reprochait au CPE
de ne pas aller assez loin dans la remise en cause du CDI... Des rapports
multiples (De Virville, Medef, Afep, Ethic...) prônent la précarisation de tous
les contrats salariés.
« La vie, la santé, l’amour sont
précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
explique Laurence Parisot, successeur du baron Seillière à la tête du Medef.
Elle recommande la « collaboration » à la place de la
« subordination », la « séparabilité » à la place du
licenciement, le « contrat d’objectif de 5 ans » à la place du CDI,
« l’employabilité » à la place du droit à l’emploi, le « contrat
de gré à gré » à la place du contrat collectif.
Cette « rupture » avec
notre droit social aura-t-elle lieu ? Le droit du travail est un droit
intime : il concerne 16 millions de salariés du privé dans ce qu’il y a de
plus fondamental de leur vie quotidienne, leur activité professionnelle, même
lorsqu’ils ne le savent pas. C’est un droit peu enseigné, peu connu, mais c’est
un droit décisif au point de mettre des millions de travailleurs et de jeunes
dans la rue. Il a secoué toute la société française autour du CPE et du CNE...
et ce n’est pas fini !
Ce livre exceptionnel fait
l’inventaire des questions de droit du travail qui ont mobilisé
Gérard Filoche est inspecteur du
travail depuis 1985. Militant syndical et politique, il a écrit plusieurs
essais dont “On achève bien... les inspecteurs du travail”, paru en décembre
2004 chez Jean-Claude Gawsewitch Éditeur.
Quatrième de couverture
"La vie, la santé, l’amour sont
précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?" proclame
Mme Laurence Parisot, présidente du Medef. Nicolas Sarkozy est ovationné
par le Medef lorsqu’il défend une "rupture" avec le "modèle
social français". Ensemble ils veulent mettre bas le droit du travail,
généraliser la précarité. Mme Parisot veut même changer l’article 34 de
Ce livre enquête sur la
déconstruction de 150 ans d’histoire républicaine et sociale de notre pays
depuis que le Medef, selon ses propres termes, à nommé "des tueurs" à
sa tête pour "mener la guerre aux 35 h". Avec l’instauration du Cne
(Contrat nouvelle embauche où l’on peut licencier sans motif), le
rétablissement de l’apprentissage pour les jeunes à 14 ans, et du travail de nuit
et du dimanche à 15 ans, MM. de Villepin et Larcher avaient mis en
chantier la ré écriture des 3851 articles du Code, croyant pouvoir faire
adopter un nouveau Code, à droits très allégés, par ordonnances...en mai-juin
2006. Leurs buts ? Mettre à mal le Cdi, le droit du licenciement,la durée
légale du travail, le droit de grève, les droits syndicaux, l’inspection du
travail...
Mais la formidable mobilisation
unitaire des jeunes et des salariés appuyée par une écrasante majorité de
l’opinion, contre le Cpe, au printemps 2006, les a mis en échec. Ils ont
reporté ce projet de "brûler" notre Code du travail après la
présidentielle. Si la droite avec Nicolas Sarkozy gagnait en 2007,
communautarisme et corporatisme seraient les deux mamelles de "
A tous les citoyens de découvrir et
de mesurer l’ampleur de la menace qu’ils représentent. A la gauche de défendre
avec force une alternative pour les en empêcher.
Gérard Filoche, socialiste,
syndicaliste, inspecteur du travail, publie là son quinzième livre, plus
percutant que jamais.
Bonjour à tous, je tiens d'abord à vous présenter mes excuses, mais je dois vous éviter de vous faire arnaquer par tous ces faux prêteurs en cette année. Après mes nombreuses expériences l'année dernière,Il y a quelques mois j'ai commencé par chercher des prêts sur internet et comme beaucoup d'entre nous je me suis faite avoir, on m'a pris 2100€ en deux mois mais je suis tombée sur Mme Mélanie MATHIS AIDE qui est la seule à pouvoir me rendre heureuse depuis ma recherche de prêt en ligne et en peu de temps et sans FRAIS surtout m'a accordé mon crédit de 12.000€ par le biais de sa structure MELLY-FINANCE. Ce n'est pas pour vous demander d'aller vers elle mais vous éviter de vous faire arnaquer car MELLY-FINANCE ne sait même pas que je témoigne en sa faveur. Méfiez-vous des faux prêteurs. Pour ceux qui souhaiteraient bénéficier des services de cette structure en cette nouvelle année, vous pourrez la contacter à l'adresse : melaniemathisaide@gmail.com